
"et toi... que deviens-tu?" c'est ça, c'est exactement ça! je commençais comme ça: que deviens-tu? - "un enfant" il me répondait. oui, bon, d'accord, 'ça stagne' mais non à vrai dire cela ne m'avait pas encore traversé l'esprit. il me déclinait la série: gentil ou méchant, enfant-sage ou enfant-têtu ...
c'était le 25 février dernier. un message adressait, indirectement, à carl. je venais de le retrouver, de le retrouver lui, mais, dans le même temps de le perdre, l'autre: stefan. "stefan!" à dire comme le disait sa mère, sa mère à lui, à eux, stefan, carl et stefan. une façon comme une autre de justifier un mouvement d'humeur. non, pas portier ni "portier de nuit" mais réceptionniste ou pour mieux dire: veilleur. veilleur de nuit.
"où tu vas?" me disait l'autre. "dans mon bureau!" j'ai répondu à la cantonade. lui, du tac au tac: - quoi faire? moi: - téléphoner! - a qui? - aha! t'aimerais bien le savoir. je sous-entendais. ca ne pouvait pas être autre chose encore l'instant d'avant du moins le pansay-je...
voilà comment comme ça pour rien, un nom propre une fois de plus, je me suis retrouvé, encore, en liste noire. yala! il ne m'aura pas cette fois.
